Retour sur un lieu que je n’ai jamais quitté (l’antilopoche)

Présentation du récit

« Depuis quarante ans je n’ai jamais éteint la lumière le soir dans ma chambre (…) parce que si j’éteins la lumière je suis là-bas tout de suite dans les camps .Tout de suite le noir c’est le camp, le noir c’est la mort des autres et en partie la mienne. »
Dans une langue simple et directe, Tobias Schiff, déporté à Auschwitz à l’âge de 17 ans en tant que Juif, retrace sa survie dans le camp et comment le souvenir de cette épreuve l’a hanté tout le reste de sa vie. Il raconte, entre autres, comment dans le camp la survie a pu dépendre de détails dérisoires, ou d’instincts salvateurs.
Le texte se présente sous forme d’un long poème monologue. Pas de ponctuation, plutôt un passage à la ligne pour remplacer un signe de ponctuation et signifier que l’auteur reprend haleine.
Ce témoignage livré en un seul souffle, sous forme d’un monologue, « est celui d’un extraordinaire écrivain », selon Arnon Grünberg.
Le livre est paru en français en 1995. Il paraît ici pour la première fois en poche.

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