À l’Antilope, nous aimons bien rencontrer nos auteurs. C’est la raison pour laquelle, même si un écrivain habite au bout du monde, nous nous efforçons de le rencontrer avant la sortie de son livre, et ensuite de le faire venir à Paris. Bon, évidemment, un auteur présent dans les semaines qui suivent la publication, ça aide à promouvoir son livre, mais on vous le jure, ce n’est pas la seule raison.

Aujourd’hui, Daniella Carmi débarque de Tel-Aviv. La grosse machine industrielle de l’Antilope se met en branle : Anne-Sophie va la chercher à Orly en autolib pendant que Gilles se met aux fourneaux. Pour fêter dignement la venue de l’auteur, nous lui avons concocté un déjeuner avec quelques journalistes littéraires, avec tshatshouka et borsht à l’oseille (et oui, l’Antilope, c’est l’existence juive sur les cinq continents) et une petite fête entre amis, avec gâteau au fromage et quelques autres mets antilopesques. Tout ça au siège de l’Antilope, mais comme l’Antilope n’a pas de bureaux, cela signifie dans les appartements privés. À part ça, quelques interviews et une rencontre dans une librairie du XVe arrondissement.

Dans cinq jours, quand nous aurons raccompagné Daniella à l’aéroport, nous serons à ramasser à la petite cuiller, mais tellement heureux de ces moments de partage avec l’auteure, ses lecteurs présents et futurs. Et les personnages de La famille Yassine et Lucy dans les cieux, bien sûr.

La littérature, c’est la vie, non ?

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